Analyse du nouveau code du sport appliqué à l'apnée

Entrée de la randosub et de l’apnée dans l’arrêté modificatif


Une analyse et des commentaires de Jean-Louis Blanchard, président de la FFESSM

Depuis qu’on en parle, voilà que la randosub d’abord, et de façon plus générale les pratiques de la plongée libre, rentrent dans les dispositions réglementaires s’appliquant aux établissements qui organisent la pratique de la plongée subaquatique.
Non pas en termes de prérogatives, d’aptitudes, de niveaux de pratiquants et d’enseignants, ni en termes d’organisation de palanquées de plongeurs en libre, ce qui eût été contre-performant et non facilitateur du développement de l’activité en plongée libre, mais uniquement en termes de sécurisation de la pratique.
En clair, il s’agit de l’obligation réglementaire de présence d’un plan de secours, d’un moyen de communication, du matériel d’oxygénothérapie, d’eau douce, d’une couverture isothermique, et de fiches d’évacuation.
On ne pouvait faire à moins, dans un objectif de pratique sécurisée visant à protéger le citoyen apnéiste! Toutefois, pour une activité ne dépassant pas 6 mètres de profondeur (ce qui pourrait être le cas de la majorité des pratiquants en randosub), l’obligation disparait.
En revanche tous les plongeurs libres sont concernés (y compris ceux ne dépassant pas 6 mètres) par les dispositions d’hygiène (voir paragraphe parlant de la désinfection des tubas et détendeurs).

Mis à jour (Lundi, 27 Février 2012 10:31)